Autant préciser tout de suite que l’essayiste est musulman, croyant et pratiquant, dont la foi est assise sur un socle d’airain. Dès lors, rien de surprenant que, sous ce rapport, l’essai soulève des questions d’ordre métaphysique, fil d’Ariane des discussions, et qu’il examine de fond en comble les rapports que le croyant entretient avec son Créateur, et l’harmonie de l’Univers. Afin d’élucider de tels enjeux, l’essayiste fait appel à divers penseurs : Pascal, Voltaire, de Saussure, Senghor, etc. L’Islam, on le sait, est ancré dans l’unicité de Dieu; pour autant, de l’avis du Seriñ, il n’en demeure pas moins vrai que Dieu ne saurait être appréhendé plus par le seul nombre cardinal que par la diversité de ses attributs fondamentaux.